Un grand homme de province a Paris

À Paris, Mme de Bargeton est accueillie par sa cousine, la marquise d'Espard, elle fréquente les plus grands salons, est l'objet de l'attention du baron du Châtelet qu'elle va épouser. Lucien, son amant, est méprisé par les jeunes « lions » de Paris et doit s'installer dans une petite chambre d'étudiant du Quartier Latin. Il travaille à son œuvre et rencontre grâce à Daniel d'Arthez un cénacle de jeunes gens épris de science, de philosophie et de littérature.
Le journaliste Lousteau lui expose les difficultés presque insurmontables que rencontre un écrivain débutant. Entraîné par sa faiblesse et sa vanité, Lucien se lance donc dans le journalisme "people" : articles complaisants et flagorneurs écrits, à la hâte, compromissions, mensonges, légèreté et papillonnage. Il brille en société, excite les jalousies, s'attire des ennemis dans le gotha parisien. Une actrice à la mode, Coralie devient sa maîtresse. Les dettes s'accumulent, un duel le laisse blessé et humilié. Coralie, dont la nouvelle création dramatique est froidement accueillie, tombe malade. Brouillé avec Lousteau, humilié par d'Arthez, honni et abandonné de tous, brisé, tous ses espoirs de connaître la gloire évanouis, Lucien connaît une profonde détresse. Avec seulement vingt francs en poche qui lui ont été donnés par Bérénice, une gentille prostituée qui a eu pitié de lui ("Cet argent lui brûlait la main, il voulait le rendre ; mais il fut forcé de le garder comme un dernier stigmate de la vie parisienne."), il revient à Angoulême.

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