Une baguette magique, une trique ou un sceptre? Les contemporains de Balzac discutent extensivement cet objet, intrigués par son apparence anormal comme par la personnalité de son propriétaire.
Convaincu de l'imminence du confort financier, Balzac achète cet accessoire coûteux à crédit. La canne, commissionnée de l'artisan parisien Le Cointe (12 rue de Castiglione) et délivrée le 18 août 1834, se paie encore en avril 1835. Le prix signifiant (700 francs) se justifie par le pommeau d'or, fait avec des gravures fines et avec une constellation de pierres turquoises. La richesse atteste au succès de Balzac après les publications consécutives de plusieurs œuvres bien reçues