Dans une préface qu'il a mise en tête des « Dernières Chansons » de Louis Bouilhet, Gustave Flaubert prétend qu'un critique ne peut trouver une admiration complète pour un ouvrage, que si cette oeuvre satisfait à la fois son tempérament et son esprit. On simplifierait peut-être la critique, ajoute-t-il, si, avant d'énoncer un jugement, on déclarait ses goûts. Cette proposition est contestable, et si contestable, que Flaubert, à qui je la rappelais un jour à Croisset, ne songea point à la défendre.