Déjà plus d'un printemps après plus d'un hiver Ta chair aura saigné sous leur griffe de fer ! Ce n'était pas assez pour ces hordes impies Sur les routes d'exil de jeter tant de vies, De piller nos trésors, de souiller nos autels, Barbares, d'immoler nos chefs-d'oeuvre immortels, Par nos champs ravagés de s'ouvrir un passage, Puis en lettres de feu d'écrire leur ouvrage, Ce n'était pas assez ; il leur faut plus encor Que ta terre et ton ciel, que ton sang et ton or,