Douceur de mes chants, allons vers Mytilène, Voici que mon âme a repris son essor, Nocturne et craintive ainsi qu'une phalène Aux prunelles d'or.
Allons vers l'accueil des vierges adorées : Nos yeux connaîtront les larmes des retours : Nous verrons enfin s'éloigner les contrées Des ternes amours.
L'ombre de Psappha, tissant les violettes Et portant au front de fébriles pâleurs, Sourira là-bas de ses lèvres muettes. Lasses de douleurs.